Les valeurs de Herb’à Cé

A l’heure où les coûts de la santé augmentent, il est essentiel de sensibiliser, prévenir et activer des ressources pour tout à chacun. En effet, à terme nous pourrions être contraint à revoir notre manière de prendre en charge notre santé quotidienne afin de garantir des soins de qualité en cas de nécessité et de pathologies graves. Avec la démographie en constante évolution et une pression forte sur les hôpitaux, les médecins et le personnel de soins, nous risquons bien de perdre en qualité d’accompagnement par une inflation des frais et un appauvrissement économique insidieux pour beaucoup de personnes.

Sous nos latitudes occidentales, nous nous sommes laisser « happer » par les nouvelles ressources pharmacologiques, considérant la médecine traditionnelle indiquée pour les personnes pauvres et de milieux ruraux. Historiquement, les moines et les sœurs détenaient des connaissances des plantes médicinales, souvent gardés « secrets ». Si on remonte plus loin dans l’histoire, l’archéologie a permis de référencer plus de 200 remèdes en Egypte antique et les paléontologues en retrouvant de grandes quantités de traces d’achillée millefeuille sur les dents de squelette de Neandertal, laissent penser qu’elle devait probablement le soulager de certains maux, dont cette plante soignent encore et toujours en 2025 !

Aujourd’hui, la pharmacologie avec ses formidables poussées scientifiques est parvenue à créer des médicaments par des molécules de synthèse, mais rappelons nous que la majorité des préparations existantes trouvent leurs origines par des principes actifs issus du monde végétal. Fort heureusement, la pharmacologie a permis de mieux stabiliser et maîtriser certains dosages qu’on ne peut reproduire dans sa cuisine. Par contre tous ces évènements historiques portent leurs conséquences dans notre société moderne occidentale. Nous avons perdu nos ressources de base, nos remèdes, nos transmissions de savoirs, parfois avec des herboristes parfaitement taiseux, dont je ne fais pas partie. Nous avons laisser la médecine allopathique nous guider, la croyant forcément meilleure. 

Chaque être humain possède des moyens de guérison, de compréhension, d’engagement envers lui-même dans sa nature et par son environnement. Pour y arriver, rien de plus simple: activer simplement cette « fréquence ». Je ne suis ni plus, ni moins spécialiste dans mon domaine. C’est tout simplement et humainement une volonté d’arriver à retrouver l’harmonie entre le corps, l’esprit et notre nature. Tous les éléments autour de nous sont les maillons d’une magnifique chaîne avec des particularités pour chaque maillon et la médication moderne en fait aussi partie !

Nous sentons une jeunesse qui recherche cette compréhension et cette volonté, non pas de retourner en arrière, mais d’évoluer vers de nouveaux chemins plein d’opportunités et d’éveil envers les plantes et leurs qualités. Nous sommes dotés d’outils qui permettent cette transmission, d’échanger des informations beaucoup plus facilement et rapidement. 

Par Herb’à Cé, je prends ce rôle de transmettre afin d’éveiller les consciences, les connaissances, le partage, la joie, la contemplation etc. Peu importe ce que vous y trouvez, pour moi quelques graines semées valent des milliers d’épis de blé investis pour notre futur à toutes échelles sociales.